À l’heure de la viralité des réseaux sociaux numériques, « faire réseau » est devenu un enjeu majeur de la publicisation des causes en ligne. Partages, j’aime et hashtags sont ainsi devenus de véritables pratiques de mise en réseau d’acteurs sociaux qui utilisent les logiques techno-commerciales des plateformes en ligne afin d’acquérir un maximum de visibilité. Si les acteurs défendant la cause des migrants sont multiples et hétérogènes — allant des associations et initiatives citoyennes de soutien aux réfugiés aux collectifs de sans-papiers — leurs luttes respectives s’articulent dans cet espace numérique d’interdépendances, donnant à voir les différentes facettes qui structurent cette mobilisation.