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Rose des Vents. La vie du rail. En voiture, Père Noël !

Numéro 01 Janvier 2001 - par Joëlle Kwaschin -

Le père, un peu absent à la joie de l’enfant, n’a pas son regard ébloui. Tout le terrible sérieux avec lequel jouent les enfants l’occupe. Il ne joue pas du bout des yeux, du bout de l’esprit, comme un adulte qui fait semblant de croire à la formule magique « On disait que l’on était… » Il ne sa délasse pas. Pascal aurait dit qu’il se divertit en ayant l’illusion d’être le maitre du petit train électrique qui, docile, s’arrête, redémarre quand il le lui commande. Sur le seuil de la pièce, la mère, tablier sur (...)

Le père, un peu absent à la joie de l’enfant, n’a pas son regard ébloui. Tout le terrible sérieux avec lequel jouent les enfants l’occupe. Il ne joue pas du bout des yeux, du bout de l’esprit, comme un adulte qui fait semblant de croire à la formule magique « On disait que l’on était… » Il ne sa délasse pas. Pascal aurait dit qu’il se divertit en ayant l’illusion d’être le maitre du petit train électrique qui, docile, s’arrête, redémarre quand il le lui commande. Sur le seuil de la pièce, la mère, tablier sur les hanches, mais cependant coquette, regarde, attendrie, ses deux gamins. « Au fond, les hommes restent toujours de grands enfants. » Venez manger, mes chéris, ça va refroidir.

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Joëlle Kwaschin


Auteur

Licenciée en philosophie