La rigidité est au cœur de l’argumentaire néolibéral qui va se déployer dès le début des années 1970, d’abord sous la forme d’un discours patronal, avant de se muer, à la fin de cette même décennie, en un programme politique appliqué aujourd’hui de façon hégémonique dans la plupart des pays et prôné par les organisations économiques internationales (BM, FMI, OCDE) ou l’Union européenne (UE).
Il est de ces mots à ce point centraux dans l’argumentation qui vise à affirmer la légitimité d’une doctrine politique qu’ils ne vieillissent pas ; ils circulent dans les...
La suite de cet article est réservée aux membres Premium
S'inscrire à l'infolettre