Face à des recommandations européennes ambitieuses en matière d’interculturalité, l’article formule une double critique. La première, politique, souligne que cette « rhétorique de l’inclusion » partage largement les présupposés du référentiel néolibéral dominant. La seconde, sociologique, montre que ces recommandations « soft » ne se donnent pas les moyens d’avoir prise sur les mécanismes de discrimination institutionnelle à l’œuvre au sein du « quasimarché » scolaire.