Les organisations non gouvernementales de développement sont mises en concurrence avec d’autres acteurs non étatiques et leur légitimité est de plus en plus critiquée. Pour continuer à exister matériellement, elles doivent se servir de différentes stratégies qui démontrent leur valeur ajoutée. Si les entreprises s’intéressent au développement pour leurs besoins de « gestion d’image », les ONG, appartenant à la sphère du non-marchand, agissent dans leur registre propre avec un triple rôle : actions de terrain, sensibilisation de l’opinion publique et émergence d’acteurs civils au Sud. Mais cette multifonctionnalité leur est-elle éternellement réservée ? D’autres secteurs ne seraient-ils pas capables de travailler de la sorte ? L’auteur s’exprime ici à titre strictement personnel.