logo
Lancer la vidéo

Quelle place pour un prolongement théologique croyant ?

ABO Numéro 01 - 2020 DaechIslamreligion - par Hicham Abdel Gawad -

Le contexte postattentat actuel a mis les citoyens des sociétés occidentales, musulmans comme non musulmans, devant la conséquence macabre des émergences violentes liées à des interprétations belliqueuses de l’islam. D’aucuns proposent de répondre à ces interprétations mortifères par des interprétations pacifiques. Peut-on cependant imaginer d’autres pistes pour ce combat intellectuel contre l’obscurantisme ? Peut-on envisager, par exemple, un investissement des sciences humaines, notamment la science historique, à l’intérieur de l’univers de sens de la religion musulmane afin de produire, ou d’aider à produire, des interprétations pacifiques et motrices dans la vie des croyants ? Cette perspective implique de se poser la question de l’audibilité, pour ne pas dire de la recevabilité, de la science historique dans un imaginaire gouverné par la théologie.

Cet article n’a pas la prétention d’apporter de réponse définitive, mais d’ouvrir le questionnement sur des points de tension que l’on peut prévoir avec une relative certitude. En tout état de cause, le contexte postattentat a rendu la question de l’épistémè islamique aussi importante que délicate : est-ce le croire qui doit être prioritaire sur le savoir ou bien l’inverse ? Et comment procéder ? Ce que « croire » veut dire Quelle que soit la religion abordée, et si l’on devait donner une définition très synthétique de la croyance, on pourrait dire qu’être...
La suite de cet article est réservée aux membres Premium

Hicham Abdel Gawad


Auteur

doctorant Fresh-FNRS