Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Quand les juges chassent les marchands du temple
La récente interdiction par le tribunal de grande instance de Paris de l’affiche publicitaire d’une marque de prêt-à-porter (voir ci-dessus) fait suite à une action intentée par l’Église de France contre le commanditaire et les créateurs de l’image. L’enjeu du procès est évidemment lourd des principes qu’il est censé arbitrer : liberté d’expression contre respect des identités ou des croyances religieuses. L’analyse de cette affaire considérée comme exemplaire révèle sa singularité dans l’engrenage des circonstances particulières qui l’ont produite. Les arguments et les positions prises par les parties, les termes dans lesquels ils ont été reconnus par les juges, méritent aussi l’attention dans la mesure où ils fourniraient un cadre propre à désamorcer ce genre de conflit.