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Quand les Belges voient le bout du tunnel
« Il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, à quelqu’un qui n’a pas vécu en Belgique sous l’occupation allemande, de se représenter exactement l’atmosphère qu’on y respirait. Mais il est non moins difficile d’essayer de décrire cette atmosphère de prison pesante, délétère et lourde de menaces, dans laquelle il nous fallut vivre », écrivait avec raison le chanoine Leclef en 1945. Lorsque l’on analyse ces années terribles, l’année 1943 apparait comme particulièrement intéressante au point de vue de l’évolution du ressenti populaire pendant l’Occupation. En effet, cette année correspond au tournant de la guerre sur tous les théâtres d’opérations.

« Il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, à quelqu’un qui n’a pas vécu en Belgique sous l’occupation allemande, de se représenter exactement l’atmosphère qu’on y respirait. Mais il est non moins difficile d’essayer de décrire cette atmosphère de prison pesante, délétère et lourde de menaces, dans laquelle il nous fallut vivre », écrivait avec raison le chanoine Leclef en 1945. Lorsque l’on analyse ces années terribles, l’année 1943 apparait comme particulièrement intéressante au point de vue de l’évolution du ressenti populaire pendant l’Occupation. En effet, cette année correspond au tournant de la guerre sur tous les théâtres d’opérations.