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Pour une clinique de la précarité

ABO Numéro 06 – 2021 accès aux soinsprécaritésanté mentale - par Hülya Çakir - Mathieu De Backer - Manu Gonçalves -

La pauvreté nuit à la santé : cette brutale réalité doit mobiliser pouvoirs publics et intervenants psycho-médico-sociaux. Si les premiers doivent agir sur les inégalités sociales qui se répercutent sur l’état de santé, les seconds doivent adapter leurs pratiques aux spécificités des publics vulnérables.

Entre quatre (pour les femmes) et six (pour les hommes) années d’espérance de vie supplémentaires. C’est ce à quoi ont droit, en moyenne, les classes socioéconomiques favorisées en Belgique [1]. Cette différence en termes de durée de vie est sans doute le phénomène le plus connu (et le plus marquant) des inégalités sociales de santé, c’est-à-dire de l’impact des inégalités sociales sur l’état de santé des individus. C’est toutefois loin d’être le seul. En matière de santé mentale aussi, la position socioéconomique exerce une influence considérable sur la qualité...
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Mathieu De Backer


Auteur

collaborateur parlementaire et journaliste de formation

Hülya Çakir


Auteur

psychologue clinicienne, diplômée en gestion des ressources humaines et dynamique des organisations, coordinatrice de projet au Smes, coordinationsupport@smes.be

Manu Gonçalves


Auteur

assistant social et coordinateur Précarités et Santé mentale pour la LBSM, mg@lbsm.be