Dans le champ du VIH, la recherche et les politiques de prévention tendent à envisager le genre et les sexualités prioritairement sous l’angle de la santé publique, ou de la promotion de la santé, et à invisibiliser la race. Ces écueils sont pour partie liés à la délégitimation des sciences sociales au profit d’approches biomédicales dont l’un des effets est la hiérarchisation des savoirs, autour de sciences supposées exactes et objectives, et également, la sectorisation des catégories d’analyse à l’encontre d’une perspective intersectionnelle. À partir de...
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Sarah Demart
Auteur
maitre de conférence, Cedem, université de Liège
Sandrine Detandt
Auteur
est professeure à la Faculté de Psychologie (ULB) et codirectrice de l’Observatoire du sida et des sexualités.
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