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Police et prostitution

ABO Numéro 7 – 2020 prostitution - par Jean-Luc Drion -

Jean-Luc Drion est Premier inspecteur principal de la brigade des mœurs de Liège où il exerce depuis 2001 (Réforme de la gendarmerie). Il intègre alors une équipe de cinq personnes qui enquêtent sur les agressions sexuelles sur personnes majeures. À la suite de diverses fusions et aux nécessités du terrain, la brigade est maintenant composée de vingt-deux personnes qui s’occupent des agressions sexuelles sur majeurs et mineurs, de l’encadrement de la prostitution en lien avec la traite des êtres humains (TEH) et de divers projets relatifs, notamment, au contact avec les hôpitaux en matière de TEH, à l’encadrement des exhibitionnistes, ou encore à la mise en place de référents LGBT dans la section. Aujourd’hui, la brigade est fortement impliquée dans le projet de Centre d’accueil pour les personnes victimes d’agression sexuelles (CPVS). Un entretien mené par Sophie André.

La Ville de Liège constitue un exemple de l’importance que peut prendre le pouvoir local dans la gestion du phénomène prostitutionnel. Pourriez-vous revenir sur les actions menées par votre service dans ce cadre ? Au départ, quand j’arrive en 2001, on est dans une situation tout à fait particulière qui je pense va déterminer tout ce qui va se passer par la suite. À cette époque, il existait encore une centaine de salons dans le quartier Cathédrale-Nord, avec de grosses problématiques de réseaux et de proxénétisme. C’était le début de l’affaire Neven...
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Jean-Luc Drion


Auteur

Premier inspecteur principal de la brigade des mœurs de Liège où il exerce depuis 2001