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Paysage non gouvernemental : pression technocratique et logique du marché

ABO Numéro 3 – 2019 aidecoopération nord-sudDéveloppement - par Laurent Atsou - Emmanuel Klimis -

La coopération non gouvernementale au développement a toujours été soucieuse de son autonomie. Mais l’argumentaire qui invoque la nécessité d’adapter le cadre belge aux prescrits internationaux et qui justifie les récentes réformes semble toucher ce secteur de plein fouet. Un éclaircissement de la teneur et des conséquences de ces réformes est d’autant plus important que ces acteurs non gouvernementaux, qui sont sans doute les plus connus du public, forment un ensemble diversifié, dont les ONG ne sont qu’une partie, importante certes.

La réforme qui est abordée ici est survenue durant la législature 2014-2019 qui s’achève. Mais un bref retour en arrière s’impose pour comprendre ses effets pesant sur les acteurs de la coopération non gouvernementale (ou indirecte). À marche forcée Cette récente réforme de l’aide ne répondait à aucune demande des acteurs indirects. En effet, la précédente législature avait déjà été marquée par une révision de la loi-cadre sur la coopération au développement, finalisée en mars 2013 [1] à la suite de plusieurs années de concertation avec les acteurs du secteur....
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Emmanuel Klimis


Auteur

Laurent Atsou


Auteur

gestionnaire de projets à l’Institut de coopération syndicale internationale