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Nouvelle Constitution : un rendez-vous manqué pour le Chili

ABO Numéro 01 – 2023 - par François Reman -

Les Chiliens et les Chiliennes ont rejeté à 62 % le projet de Constitution qui devait remplacer l’ancienne héritée de la dictature de Pinochet (1973-1990). Il s’agit de l’une des plus lourdes défaites de la gauche depuis le retour de la démocratie en 1990. Cette nouvelle Constitution devait consacrer les aspirations au changement issues du soulèvement social de 2019. Cette occasion manquée illustre aussi l’évolution des priorités d’une société polarisée qui aspire à retrouver un certain apaisement.
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Les Chiliens et les Chiliennes ont rejeté à 62 % le projet de Constitution qui devait remplacer l’ancienne héritée de la dictature de Pinochet (1973-1990). Il s’agit de l’une des plus lourdes défaites de la gauche depuis le retour de la démocratie en 1990. Cette nouvelle Constitution devait consacrer les aspirations au changement issues du soulèvement social de 2019. Cette occasion manquée illustre aussi l’évolution des priorités d’une société polarisée qui aspire à retrouver un certain apaisement. Vu d’Europe, il est cependant difficile de comprendre les...
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François Reman


Auteur

François Reman est licencié en journalisme et diplômé en relations internationales. Il entame sa carrière professionnelle en 2003 en tant que chargé de communication à la FUCID, l’ONG de coopération au développement de l’Université de Namur. Il y assumera rapidement le rôle de responsable des activités d’éducation au développement. En 2010, il s’envole pour le Chili où il travaillera comme journaliste correspondant pour La Libre Belgique et le Courrier. De retour en Belgique en 2013, il est engagé au MOC comme attaché de presse et journaliste pour la revue Démocratie. En 2014, il devient attaché de presse de la CSC. En dehors de ses articles pour la presse syndicale, la plupart de ses publications abordent la situation politique en Amérique latine.