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Monarchie et odonymie bruxelloise

Abo Numéro 4 – 2020 - Belgique monarchie noms des rues odonymie par Chantal Kesteloot

juin 2020

La déno­mi­na­tion de noms de rues, en d’autres termes l’«odonymie[efn_note]L’odonymie étu­die les noms propres dési­gnant une voie de com­mu­ni­ca­tion ; la topo­ny­mie étu­die les noms propres dési­gnant un lieu au sens large. L’odonymie est donc une branche de la topo­ny­mie. Les deux termes sont sou­vent confon­dus et il est géné­ra­le­ment ques­tion de topo­ny­mie alors qu’il s’agit en fait d’odonymie. Cer­tains auteurs parlent même d’odotoponymie.[/efn_note]», geste qui semble à pre­mière vue bien banal, appa­rait pour­tant, à y regar­der de plus près, comme un levier essen­tiel en termes d’appropriation et d’organisation de l’espace public. Il s’agit là d’un ins­tru­ment dont dis­posent les pou­voirs locaux, en clair, les com­munes, qui est de pre­mière impor­tance tant sur le plan poli­tique qu’identitaire.

Dossier

La déno­mi­na­tion de noms de rues, en d’autres termes l’«odonymie[efn_note]L’odonymie étu­die les noms propres dési­gnant une voie de com­mu­ni­ca­tion ; la topo­ny­mie étu­die les noms propres dési­gnant un lieu au sens large. L’odonymie est donc une branche de la topo­ny­mie. Les deux termes sont sou­vent confon­dus et il est géné­ra­le­ment ques­tion de topo­ny­mie alors qu’il s’agit en fait d’odonymie. Cer­tains auteurs parlent même d’odotoponymie.[/efn_note]», geste qui semble à pre­mière vue bien banal, appa­rait pour­tant, à y regar­der de plus près, comme un levier essen­tiel en termes d’appropriation et d’organisation de l’espace public. Il s’agit là d’un ins­tru­ment dont dis­posent les pou­voirs locaux, en clair, les com­munes, qui est de pre­mière impor­tance tant sur le plan poli­tique qu’identitaire.

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Chantal Kesteloot


Auteur

historienne, responsable du secteur Histoire publique du CegeSoma/Archives de l’Etat