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Louis M. ou les faux habits du libéralisme social

Numéro 4 Avril 2003 par

avril 2003

Contrai­re­ment à l’i­mage qu’il s’ef­force de pré­sen­ter de lui, le vice-Pre­mier ministre et ministre des Affaires étran­gères, à tra­vers des com­pé­tences élar­gies par le cumul de fonc­tions, a été plu­sieurs fois mis en défaut. De plus, mar­qué par une volon­té de gagneur et de bat­tant, Louis Michel ali­mente en fait une image poli­tique sur­dé­ter­mi­née par des « arran­ge­ments » plu­tôt que par l’é­ta­blis­se­ment d’une meilleure arti­cu­la­tion avec la socié­té civile que le slo­gan du « libé­ra­lisme social » aurait pu lais­ser escomp­ter. Ain­si, la figure de Louis Michel, camé­léon d’un libé­ra­lisme fina­le­ment clas­sique, pour­rait être repré­sen­ta­tive du gou­ver­ne­ment « arc-en-ciel », qui nous a mon­tré ses limites pour « gou­ver­ner autrement ».