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Liberté d’enseignement, sens et concurrence

Numéro 10 Octobre 1998 - par Vincent Dupriez - Christian Maroy -

La crise de l’école ne peut être réduite à un déficit de valeurs, de conviction et de sens dans les projets scolaires. Et, si la question du sens est effectivement cruciale, elle renvoie tout autant à la significations des apprentissages et des savoirs, telle qu’elle est perçue par les usagers de l’école, qu’au sens du projet de formation déterminé par les responsables d’un établissement. Par ailleurs, la liberté d’enseignement ne peut être analysée indépendamment du contexte de concurrence qui caractérise notre système scolaire. Plaider pour un accroissement de cette liberté, susceptible de favoriser des réponses locales à la crise des apprentissages et d’encourager le débat démocratique, appelle en contrepartie le renforcement d’un socle de règles communes aux réseaux garantissant le caractère civique de l’éducation.

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Christian Maroy


Auteur

sociologue, professeur émérite de l’UCL et chercheur auGirsef. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques éducatives et professeur titulaire à l’université de Montréal de 2010 à 2019, il a publié L’école québécoise à l’épreuve de la gestion axée sur les résultats. Sociologie de la mise en œuvre d’une politique néolibérale. Il mène des recherches comparatives sur les politiques éducatives et la gouvernance des systèmes scolaires.

Vincent Dupriez


Auteur

Vincent Dupriez est professeur des sciences de l’éducation à l’Université catholique de Louvain. Il développe ses recherche dans le cadre du Girsef.