Depuis la pandémie, les travailleur·euses de première ligne qui accompagnent (notamment socialement) les usager·es de leurs services, se disent empêché·es de travailler. La faute, en grande partie, à la saturation des organisations du secteur social/santé couplée à la numérisation généralisée des démarches pour accéder à des droits, des aides, des services. Et une question lancinante, en découle : la numérisation serait-elle un moyen pour restreindre l’accès des personnes à des services et des droits structurellement sous-financés ?