Les cours du soir, qui permettaient à des adultes de poursuivre leur formation, étaient liés à la société industrielle et à une volonté de promotion sociale. La crise économique, l’individualisation des parcours de formation ont provoqué une mutation du secteur qui a vu son offre et ses publics se diversifier et s’accroitre. Les apprentissages se construisent désormais sur la longue durée entre alternance d’expériences sociales et formation. Le débat à mener devrait concerner la réappropriation de cet enseignement par ses différents acteurs, la réflexion sur le caractère émancipateur des savoirs construits et l’articulation avec l’éducation permanente.