Si notre lutte ressemble à une guérilla, ce n’est pas de notre part « manque d’esprit de synthèse ». Toutes, nous subissons, mais de manière diverse, la loi de la différence entre les hommes et les femmes. Toutes nous en éprouvons la fausseté, l’injustice. Mais cette loi a des racines si variées, si enchevêtrées, qu’il nous a été jusqu’ici impossible de la mettre entièrement à nu afin de l’extirper définitivement. Il nous faut donc combattre sur plusieurs fronts ; d’où une certaine déperdition des forces, un manque d’unité apprenti, parfois même des tactiques et des options qui semblent se contredire.