Le succès rencontré par la tribune « Il faut démocratiser l’entreprise pour dépolluer la planète » a permis, et ce n’est pas un mince acquis, de repolitiser les questions du travail et de l’entreprise. Revaloriser la capacité des travailleurs à administrer collectivement leur cadre de travail s’avère, par les temps qui courent, porteur d’une appréciable charge subversive. La démocratie s’arrête encore trop souvent aux portes des entreprises, tout comme des médias, des prisons, des maisons de retraite et de l’institution scolaire.