« Comment en est-on arrivé là ? », se demandent nombre de sympathisants de gauche partagés entre l’incrédulité et la consternation à la vue des reportages récents sur le Venezuela. Et on peut les comprendre. Il n’y a pas si longtemps, le Venezuela servait encore de référence dans le mouvement altermondialiste et dans les partis de gauche dite « radicale » en Europe de l’Ouest, sans oublier bien sûr les mouvements sociaux et la gauche latino-américaine elle-même. Aujourd’hui, face à la crise grave et profonde que traverse le pays, ces mêmes courants se divisent quant aux explications de ses origines et aux conclusions que l’on peut en tirer.