La production de politiques censées répondre au défi écologique met en scène les figures contemporaines du politique. En Belgique, le Printemps de l’environnement a ainsi illustré la double crise de légitimité et de gouvernabilité de l’État. Le décalage entre l’« immobilisme éclairé » de l’État réflexif et l’ampleur des défis de civilisation à relever risque fort de susciter la frustration, notamment des associations environnementales qui se sont mobilisées pour lancer un pacte écologique belge.