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La rupture, sans en avoir l’air, ni les moyens ?

Numéro 7 – 2018 - élections enjeux partis politiques par La Revue nouvelle

novembre 2018

Élec­tion com­mu­nale, enjeu local. Le scru­tin de ce dimanche 14 octobre reflète les inva­riants du genre : prime au bourg­mestre sor­tant, fiefs élec­to­raux et majo­ri­tés abso­lues à peine enta­més, sta­bi­li­té glo­bale du pay­sage poli­tique… Si on s’en tient aux chiffres, les vagues qui empor­te­raient les uns et les reculs qui sanc­tion­ne­raient les autres semblent d’ampleur rela­tive. Le […]

Éditorial

Élec­tion com­mu­nale, enjeu local. Le scru­tin de ce dimanche 14 octobre reflète les inva­riants du genre : prime au bourg­mestre sor­tant, fiefs élec­to­raux et majo­ri­tés abso­lues à peine enta­més, sta­bi­li­té glo­bale du pay­sage poli­tique… Si on s’en tient aux chiffres, les vagues qui empor­te­raient les uns et les reculs qui sanc­tion­ne­raient les autres semblent d’ampleur rela­tive. Le PS reste pre­mier par­ti, le MR deuxième. En Bel­gique, sys­tème pro­por­tion­nel oblige, les dépla­ce­ments élec­to­raux res­tent habi­tuel­le­ment modestes, par­ti­cu­liè­re­ment au niveau local.

Les élec­tions com­mu­nales sont ce scru­tin où il est pos­sible que le chef de file de l’opposition PS au Par­le­ment wal­lon et le ministre fédé­ral MR de la Mobi­li­té fassent liste com­mune, alors que les deux par­tis s’opposent de manière osten­ta­toire par­tout ailleurs. Ce sont ces élec­tions où on peut voir Rober­to D’Orazio appe­ler à voter pour un can­di­dat… MR, qui n’est autre que son fils. L’ancien lea­deur syn­di­cal des Forges de Cla­becq, sou­te­nu à l’époque par le PTB, se dit « convain­cu qu’au niveau local, ce sont les per­sonnes qui feront la dif­fé­rence plus que les cou­leurs des uns et des autres ». La chan­son est connue. La com­mune serait ce lieu — presque magique pour cer­tains, tou­jours aus­si sacra­li­sé pour d’autres — où se rela­ti­vi­se­rait tout posi­tion­ne­ment un tant soit peu par­ti­san. Toute réfé­rence idéo­lo­gique s’y éva­noui­rait comme par enchan­te­ment. La com­mune serait ce niveau de proxi­mi­té, convi­vial, bon enfant où la vie poli­tique aurait toutes les saveurs de la « vraie vie des gens », des « pro­blèmes concrets des citoyens », du prag­ma­tisme, de la rela­tion à hau­teur d’homme avec l’élu. Rien à y lire de plus.

Les élec­tions com­mu­nales n’ont cepen­dant jamais été réduc­tibles à ces fameuses « réa­li­tés locales ». En 2018, moins que jamais. Le scru­tin a mis en évi­dence des évo­lu­tions pro­fondes. Et les par­tis tra­di­tion­nels PS, CDH et MR ne l’ont pas com­pris. Leur res­sac est pour­tant réel comme le montrent leurs résul­tats aux pro­vin­ciales : ensemble, les trois par­tis y enre­gistrent le plus mau­vais score cumu­lé jamais obte­nu. C’est même le cas pour les deux pre­miers pris indi­vi­duel­le­ment. Le PS connait les plus lourdes pertes, mais part de très haut et a pré­ser­vé ses man­dats essen­tiels, tout par­ti­cu­liè­re­ment à Bruxelles. Le CDH, s’il a limi­té les dégâts, semble struc­tu­rel­le­ment le plus mal enga­gé1.

Comment digérer le décumul ?

Il est vrai que nombre d’élus sym­bo­li­sant les aspects les moins relui­sants de la « proxi­mi­té » clien­té­liste com­mu­nale ou pro­vin­ciale, ont été recon­duits aux… « affaires ». Dans cer­tains bas­tions lié­geois, bruxel­lois ou hen­nuyers, les caciques des par­tis tra­di­tion­nels pour­raient en conclure que la « nou­velle gou­ver­nance » n’a pas fait recette mal­gré Publi­fin, mal­gré le Samu­so­cial… On peut avoir l’interprétation inverse : les pro­grès du PTB et d’Écolo peuvent se lire comme le suc­cès de for­ma­tions d’opposition non tou­chées par les « affaires », hors sys­tème pour l’une, à l’implantation encore faible pour l’autre. C’est là où le PS a entre­pris de pre­mières réformes, comme à Bruxelles-Ville, qu’il se maintient.

Fonc­tion­nel­le­ment par­lant, le sys­tème par­ti­san s’est tou­jours fon­dé sur un ancrage local qui contraint les autres niveaux d’exercice du pou­voir et en dépend à la fois. Dans les par­tis qui pra­tiquent le cumul, les inter­ac­tions entre les niveaux de pou­voir sont volon­taires. On construit sa car­rière sur le relai que l’on incarne entre la com­mune et les autres man­dats décro­chés à par­tir de ce trem­plin muni­ci­pal. La com­mune est cen­trale par le poids qu’elle offre dans ce type de formation.

S’il le gère bien, le PS résor­be­ra assez faci­le­ment le mou­ve­ment de décu­mul qui l’anime (très) par­tiel­le­ment. Il faci­li­te­ra le renou­vè­le­ment des figures qui l’incarnent, mais pas néces­sai­re­ment de la logique qui l’irrigue. Le décu­mul risque même de venir ren­for­cer cette machine d’occupation du pou­voir bien hui­lée : on n’y cumu­le­rait d’autant plus un man­dat et des postes dans les struc­tures plé­tho­riques que ce par­ti se plait par­ti­cu­liè­re­ment à créer tous azi­muts. Alors qu’au contraire, pour une toute petite for­ma­tion comme Défi, le choc struc­tu­rel et cultu­rel du décu­mul est, plus radi­ca­le­ment, en train de poser des ques­tions de simple sur­vie. On ne devient pas tout à coup le cham­pion de la bonne gou­ver­nance impunément…

Les autres par­tis tra­di­tion­nels, comme le CDH ou le MR, res­te­ront quant à eux rétifs à cette évo­lu­tion. Mais si elle s’impose par la loi, ils en vien­dront peut-être fina­le­ment à l’utiliser pour répar­tir des bataillons d’ex-élus dés­œu­vrés sur des man­dats deve­nus plus rares.

Tou­jours est-il que la figure du dépu­té-bourg­mestre a la vie dure. À tel point que les inter­ac­tions entre le local et les autres niveaux de pou­voir rat­trapent méca­ni­que­ment les par­tis qui pra­tiquent le décu­mul. Il pose le pro­blème du recru­te­ment d’un per­son­nel poli­tique suf­fi­sant pour mon­ter aux dif­fé­rents niveaux de res­pon­sa­bi­li­tés. Cette évo­lu­tion en matière de gou­ver­nance impose aus­si des nou­veaux modes de dia­logue entre niveaux de pou­voir à inven­ter, par des cir­cuits moins courts, qu’on espère plus vertueux.

Dans une orga­ni­sa­tion ins­ti­tu­tion­nelle aus­si frag­men­tée que la nôtre, les seuls lieux d’intégration et de cohé­rence res­te­ront de toute manière les par­tis. Éco­lo est idéo­lo­gi­que­ment cen­tré sur l’action locale depuis ses pre­miers pas dans les années 1970 où tout le mou­ve­ment des « Amis de la terre » s’enthousiasmait pour les « groupes de base » et le « fédé­ra­lisme inté­gral ». Jusqu’à pré­sent, il n’avait tout au plus que trois bourg­mestres. Serait-il deve­nu muni­ci­pa­liste depuis ce 14 octobre ? Au vu de l’ambition qu’il porte, il va devoir à pré­sent inven­ter une autre manière d’assurer effi­ca­ce­ment ce lien indis­pen­sable entre le ter­rain muni­ci­pal et les poli­tiques qui sont menées aux autres niveaux.

Néo(il)libéralisme

La fameuse « nou­velle gou­ver­nance » n’est pas sim­ple­ment une ques­tion d’éthique indi­vi­duelle et de décu­muls. Encore faut-il que les élus servent des poli­tiques concrètes et effi­caces qui per­mettent d’avoir prise col­lec­ti­ve­ment sur notre ave­nir. La ques­tion de savoir quelle action publique à mener face aux enjeux gigan­tesques et pres­sants qui tra­vaillent les élec­teurs est révé­la­trice de l’intrication du local et du glo­bal, du « glo­cal ». C’est aus­si cela que ces élec­tions mettent par­ti­cu­liè­re­ment en lumière. Au-delà des pertes et des gains plus ou moins forts qu’attendu, des recom­po­si­tions poli­tiques, même encore modestes, sont en cours, et elles sont por­tées par des trans­for­ma­tions sociales pro­fondes. Les élec­tions com­mu­nales le confirment parce que pré­ci­sé­ment elles sont locales et d’habitude moins sujettes à une ana­lyse de por­tée plus générale.

Si le MR a bel et bien été sanc­tion­né, et dure­ment dans la Région de Bruxelles-Capi­tale, c’est en rai­son d’un aveu­gle­ment com­plet sur l’état de la socié­té wal­lonne et bruxel­loise. On peut faire l’hypothèse que cette sanc­tion s’explique tant par des dépla­ce­ments de vote que par l’arrivée d’une nou­velle géné­ra­tion d’électeurs. Les près de 700.000 pri­mo-votants semblent être venus ren­for­cer les par­tis qui ont fait des inéga­li­tés et de l’état de la pla­nète le centre de leur action.

Les effets délé­tères des poli­tiques que le MR mène, au niveau fédé­ral, sur le plan social comme envi­ron­ne­men­tal l’ont mani­fes­te­ment affai­bli. Sa droi­ti­sa­tion (néo­li­bé­rale et illi­bé­rale) l’a ame­né à fran­chir régu­liè­re­ment les lignes rouges du régime démo­cra­tique. Cela a pu le dis­cré­di­ter auprès de celles et ceux pour qui le mot libé­ral a encore un sens2. À Bruxelles, le spec­tacle pitoyable qu’il donne en s’inféodant à un par­ti natio­na­liste fla­mand aux accents plus que xéno­phobes a ache­vé de le dis­cré­di­ter. L’obsession sécu­ri­taire et anti-migra­toire du gou­ver­ne­ment fédé­ral pou­vait d’autant moins faire recette qu’elle pas­sait par un par­ti anti-bruxel­lois (la N‑VA) dont la mon­tée blo­que­rait les ins­ti­tu­tions de la Région de Bruxelles-Capi­tale. Le MR s’est lan­cé dans la stra­té­gie du pire, il en a récol­té les fruits amers.

Première sortie à gauche

En ciblant stra­té­gi­que­ment les quar­tiers les plus pauvres des grandes villes, c’est le PTB qui a essen­tiel­le­ment pro­fi­té de ce rejet du pro­gramme de régres­sion sociale mené au niveau fédé­ral. Le par­ti d’extrême gauche ciblait cette par­tie de l’électorat popu­laire déçu par le PS. La mon­tée du PTB repré­sente un para­doxe et un défi démo­cra­tique. Une socié­té ne peut être plei­ne­ment démo­cra­tique si elle ne se vit pas comme une « socié­té des égaux » (Pierre Rosan­val­lon), si elle ne se donne pas un régime et des poli­tiques qui garan­tissent non seule­ment l’égalité for­melle, mais pro­meuvent éga­le­ment la pour­suite de l’égalité réelle. Une socié­té ne peut sérieu­se­ment plus être ani­mée par la convic­tion démo­cra­tique dès lors que ses membres pensent ne plus vivre dans le même monde. Le vote PTB est révé­la­teur d’une frac­ture sociale qui n’en finit plus de s’élargir.

Mais il y a peu à attendre sur le plan démo­cra­tique d’un par­ti qu’on n’aimerait pas connaitre sous un autre régime. Fon­dé sur les idées de Mao et Sta­line, il ne rejette plus expli­ci­te­ment le sys­tème démo­cra­tique, si ce n’est dans ses dis­cours sur les dic­ta­tures les plus san­gui­naires3.

Le tour­nant popu­liste pris plus récem­ment par ce par­ti tient plus du double lan­gage4. Il le condamne à jouer le jeu des élec­tions, mais de manière ins­tru­men­tale et tac­tique. Sa mon­tée au pou­voir, si elle a lieu, se heur­te­ra à son propre sim­plisme, à ses slo­gans irréa­li­sables et à son posi­tion­ne­ment uni­que­ment pro­tes­ta­taire. Et ce, même au niveau com­mu­nal. En atten­dant, ce révé­la­teur du recul de notre construc­tion démo­cra­tique qu’est le PTB conti­nue­ra, comme tout par­ti popu­liste, à en fra­gi­li­ser les bases.

Sur un plan plus immé­dia­te­ment tac­tique, le PTB (et en par­tie Éco­lo) a plus que com­pen­sé les pertes impor­tantes du PS. Les gauches sortent ren­for­cées du scru­tin, mais écla­tées. Une par­tie des voix qui se portent vers cette for­ma­tion pour­raient se neu­tra­li­ser elles-mêmes et sor­tir du jeu. Voire de là, conduire à une remise en selle de coa­li­tions avec le MR ?

Think, act and vote « glocal »

« Ce n’est pas un thème, c’est “le” thème. » La for­mule, lan­cée par la copré­si­dente d’Écolo lors de son inter­view de ren­trée dans Le Soir, fait d’autant plus mouche à pos­te­rio­ri : même au plan local, le « rafis­to­lan­tia­lisme » belge montre ses limites inquié­tantes et ne fait dès lors plus recette5. Les com­munes aux mains des verts par­vien­dront-elles à mettre en pra­tique le « think glo­bal­ly, act local­ly », slo­gan his­to­rique du mou­ve­ment éco­lo­giste, tout en répon­dant aux attentes sociales ?

Plus que pour tout autre par­ti, c’est le logi­ciel pra­tique de réforme por­té par Éco­lo qui lui a tou­jours posé ques­tion et joué les plus mau­vais tours. Il l’amène trop sou­vent à avoir rai­son en théo­rie, tout seul et trop tôt ; pour finir par, tout sim­ple­ment, avoir poli­ti­que­ment et pra­ti­que­ment tort. Ce par­ti arri­ve­ra-t-il à mai­tri­ser ce logi­ciel instable, à jouer des contraintes qui pèsent de manière inéga­li­taire sur les citoyens et à aider l’ensemble de la socié­té à emprun­ter le che­min d’un réel chan­ge­ment ? Même si le par­ti vert est mieux armé que d’autres pour appré­hen­der le « glo­cal », les impasses de l’action publique rendent ce pari tout sauf simple6.

Métaphore du XXIe siècle… ou retour au XIXe siècle ?

Au fond, on pour­rait lire les avan­cées du PTB et d’Écolo aux élec­tions com­mu­nales de 2018 comme une méta­phore de la ques­tion cen­trale du XXIe siècle. Les ins­ti­tu­tions et les valeurs du régime démo­cra­tique seront-elles à même de rele­ver le défi vital que pose la crise cli­ma­tique ? Ou des régimes forts nai­tront-ils fata­le­ment de notre faillite face aux ques­tions sociale et environnementale ?

Ces mou­ve­ments de fond sont des ten­dances lourdes qui devraient se confir­mer lors des élec­tions régio­nales, fédé­rales et euro­péennes. Il n’est pas limi­té à la Bel­gique fran­co­phone. En Flandre, Groen est deve­nu le pre­mier par­ti de gauche, devant le SP.A. D’autant que, ce même 14 octobre, des élec­tions légis­la­tives étaient orga­ni­sées au Grand-Duché de Luxem­bourg et dans le Land alle­mand de Bavière (l’un des Län­der qui pèsent le plus) et que ces scru­tins, s’ils ont enre­gis­tré une pous­sée de la droite contes­ta­taire, ont sur­tout pro­pul­sé les par­tis éco­lo­gistes à des niveaux élec­to­raux sans précédent.

Mais nous vivons dans cette Bel­gique impro­bable dont le fédé­ra­lisme schi­zo­phrène repose sur la coexis­tence entre sept (sept!) gou­ver­ne­ments et une Bel­gique fran­co­phone empê­trée dans ses cinq (cinq!) gou­ver­ne­ments fédé­rés…7. La ques­tion essen­tielle se pose donc plus que jamais de voir com­ment le sys­tème ins­ti­tu­tion­nel belge héri­té des siècles pas­sés sera capable de tra­duire ces ten­dances lourdes qui semblent dépas­ser de loin la Bel­gique. Si la N‑VA n’a brillé ni en Flandre ni à Bruxelles, elle n’a pas dit son der­nier mot. La « sué­doise » fédé­rale est pro­ba­ble­ment morte comme la coa­li­tion actuelle MR-CDH en Wal­lo­nie. La capa­ci­té des par­tis du centre (CDH, Défi) à se requin­quer un mini­mum d’ici là reste une inconnue.

Au bout du compte, la frag­men­ta­tion et la neu­tra­li­sa­tion d’une par­tie du pay­sage poli­tique risquent de rendre insuf­fi­sante les dis­rup­tions d’Écolo et du PTB, tout par­ti­cu­liè­re­ment en Wal­lo­nie. Ne fût-ce qu’arithmétiquement par­lant, ce pay­sage per­met­tra-t-il fina­le­ment autre chose que des gou­ver­ne­ments PS-MR ou des coa­li­tions com­po­sites MR-Éco­lo-CDH ? Et quelle que soit la coa­li­tion, nous condam­ne­ra-t-il à tour­ner en rond, à petits pas, dans nos contradictions ?

Le sen­ti­ment de tra­hi­son de la pro­messe démo­cra­tique n’en sor­ti­rait que ren­for­cé. Le sys­tème des par­tis un peu plus décrédibilisé.

  1. Voir Dela­grange P., « Le CDH serait-il sui­ci­daire ? », Bel­go­sphère, 20 juin 2017.
  2. Édi­to, « Com­ment les bleus pétrolent ? », La Revue nou­velle, n° 5/2018.
  3. Pel­tier B., « Syrie – Légi­ti­mi­té de l’action de Pou­tine et d’Assad : une nar­ra­tion du conflit syrien à l’épreuve des faits », e‑Mois.
  4. Wynants P., « À la gauche de la gauche : le PTB », La Revue nou­velle, n° 4 – 5, avril-mai 2014.
  5. Mincke Chr., « La tran­si­tion mal­gré nous. Heurs et mal­heurs du rafis­to­lan­tia­lisme », La Revue nou­velle, édi­to, n° 7/2017.
  6. Cam­pion B. et Lemaigre Th., « Hulot désen­chai­né », La Revue nou­velle, édi­to, n° 6/2018.
  7. Dela­grange P., « Dépas­ser l’“Appel du 19 juin”, réfor­mer radi­ca­le­ment la Wal­lo­nie et Bruxelles », Bel­go­sphère, 5 juillet 2017.

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