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La passivité des politiques actives

Numéro 4 Avril 2001 par Mejed Hamzaoui

août 2016

Le débat actuel sur l’ac­ti­va­tion du social ani­mée par un “État-actif-pro­vi­dence” (P. Rosan­val­lon, 1995) ou un “État social actif” (Fr. Van­den­broucke, 1999) influence de nom­breuses poli­tiques publiques. Les poli­tiques publiques, plus par­ti­cu­liè­re­ment dans le domaine du tra­vail social et de poli­tique sociale, font une large part à ce débat, au moins contro­ver­sé, pour affron­ter l’ex­ten­sion des pro­blèmes sociaux et l’é­mer­gence de “nou­velles demandes” éma­nant des per­sonnes valides “inva­li­dées” par la crise éco­no­mique et le mar­ché du tra­vail. Cette poli­tique active consti­tue non seule­ment un champ d’ob­ser­va­tion et d’in­ves­ti­ga­tion pri­vi­lé­gié pour mettre en évi­dence les enjeux idéo­lo­giques, sociaux, poli­tiques et éco­no­miques, mais per­met aus­si d’in­ter­ro­ger la logique d’en­semble qui gou­verne les modes de ges­tion “active” de la pro­tec­tion, d’as­sis­tance et d’in­ter­ven­tion sociales.