Depuis son apparition jusqu’à aujourd’hui, l’impôt a traversé le temps et l’espace, dans une évolution permanente, répondant à des besoins et des « légitimités » divers, mais sans jamais laisser le public indifférent. Entre l’État et ses contribuables, les tensions sont presque omniprésentes ; le premier effectuant par voie d’autorité les prélèvements qu’il juge nécessaires à la réalisation de ses dépenses, les seconds contestant la répartition de la contribution, critiquant son affectation ou mettant en cause partiellement, voire totalement sa légitimité. Ainsi, par cupidité, égoïsme, conviction politique ou philosophique, certains tentent de se soustraire à l’impôt quand d’autres ont pour seule option de s’y soumettre.