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La fraude fiscale, ses contraintes et ses largesses

ABO Numéro 09 Septembre 2013 - par Moussa Merimi -

Depuis son apparition jusqu’à aujourd’hui, l’impôt a traversé le temps et l’espace, dans une évolution permanente, répondant à des besoins et des «  légitimités  » divers, mais sans jamais laisser le public indifférent. Entre l’État et ses contribuables, les tensions sont presque omniprésentes ; le premier effectuant par voie d’autorité les prélèvements qu’il juge nécessaires à la réalisation de ses dépenses, les seconds contestant la répartition de la contribution, critiquant son affectation ou mettant en cause partiellement, voire totalement sa légitimité. Ainsi, par cupidité, égoïsme, conviction politique ou philosophique, certains tentent de se soustraire à l’impôt quand d’autres ont pour seule option de s’y soumettre.

La crise financière de 2007, avec ses conséquences budgétaires, puis plus récemment l’affaire Cahuzac [1] et les révélations de l’offshore leaks [2], nous rappellent la réalité de la fraude fiscale. Depuis quelques mois, celle-ci occupe le devant de la scène médiatique. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Qu’est-ce que la fraude fiscale ? S’agit-il d’une pratique homogène ou existe-t-il différents types de fraude ? À partir de quand quitte-t-on la légalité pour basculer dans la fraude ? De la voie la moins imposée la fraude fiscale grave et organisée En...
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Moussa Merimi


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