À la fin des années 2000, l’Amérique latine comptait un nombre sans précédent de gouvernements de gauche et/ou progressistes : sept en Amérique du Sud (Venezuela, Équateur, Brésil, Bolivie, Argentine, Uruguay et Paraguay) et deux en Amérique centrale (El Salvador et Nicaragua) rompant l’isolement de Cuba. Le cycle progressiste latino-américain, ou « vague rose » comme on l’appela aussi, vivait ses heures de gloire. On parlait alors d’une « décennie gagnée » par opposition à la « décennie perdue » des années 1980, marquée par la crise de la dette et de graves...
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Fernando Alvear Atlagich
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