La situation actuelle de l’université, prise en étau entre les exigences de la société de la connaissance et les contraintes de sa massification, est critique. Et les réformes que, sans état d’âme, certains veulent lui appliquer, tendent à en faire une simple organisation cognitive au service du développement économique. Parce que les enjeux de la société démocratique sont au centre du devenir des universités, on ne peut pas rester impassible à ce que serait la fin éventuelle de leur ère.