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La Mouette, de Tchekhov

Numéro 07/8 Juillet-Août 2006 par Joëlle Kwaschin

juillet 2006

La sai­son qui vient de s’a­che­ver a per­mis de voir deux mises en scène éga­le­ment belles de La Mouette, d’An­ton Tche­khov : celle de Jacques Del­cu­vel­le­rie et du Grou­pov au Théâtre natio­nal et celle d’Árpád Schil­ling, de la com­pa­gnie hon­groise Kré­ta­kor. Celle-ci était pré­sen­tée dans le cadre du Kuns­ten­fes­ti­val­de­sarts dont Frie Ley­sen signait sa der­nière édi­tion comme direc­trice. Réflexion sur l’art et le théâtre, la pièce, comme toutes celles de Tche­khov, reflète la contra­dic­tion entre un monde qui s’a­chève — vingt ans plus tard la révo­lu­tion éclate — et dont les per­son­nages prennent conscience qu’ils ont man­qué leur vie et que leur ave­nir immé­diat sera à l’i­mage de leur pas­sé, désen­chan­té et figé.