1943 ne représente pas un tournant majeur en Belgique occupée au niveau économique et social : les industries produisent, généralement au profit des Allemands, les Belges souffrent des pénuries alimentaires et de l’introduction du Service du Travail Obligatoire. Néanmoins, durant cette même année, des groupes d’études continuent à réfléchir à des réformes sociales et économiques pour la Belgique de l’après-guerre qui mèneront, entre autres, au Pacte social dans lequel la sécurité sociale pour l’après-guerre est négociée.