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Israël abandonné par ses pères

Numéro 02/3 Février-Mars 2001 - par Francis Martens -

Israël, soyons clair, n’est pas l’Afghanistan, ni la Birmanie, ni le Tibet. Les situations sont sans commune mesure. Israël demeure une démocratie — même si approximative et à l’évolution douteuse. Pourquoi dès lors ce souci médiatique ? Pourquoi, à la fois cet excès d’images et de mots et cette peur de la parole ? S’agit-il des noces obscures de la fascination pour « les juifs » et de la crainte du « politiquement incorrect » ? Pourquoi tant s’intéresser à Israël et si peu à la Tchétchénie ? Pourquoi tant s’intéresser à l’« État hébreu » et le mettre si peu devant ses responsabilités ? Ces questions ne sont pas académiques. Les réponses ne peuvent l’être non plus. Pour se forger une attitude politique — et quitter une position passionnelle —, il importe de nommer les choses de façon aussi juste que possible.

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Francis Martens


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