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80 Israël. Résistance des immigrés érythréens et soudanais

ABO Numéro 6/7 juin-juillet 2014 - par Élodie Francart -

Alors qu’Israël est le pays de l’OCDE qui a le plus faible taux de reconnaissance du statut de réfugié, il vient de durcir sa législation anti-infltration, permettant la détention à durée indéterminée de demandeurs d’asile. Organisés dans un premier temps en réseaux de solidarité internes, les Érythréens et les Soudanais se sont organisés en un mouvement plus revendicatif. Réprimé, il s’est essoufflé, laissant les communautés africaines découragées en dépit d’une certaine sensibilisation de la société civile et des médias.

À la fin de 2013 et au début 2014, le premier mouvement de réfugiés africains a pris forme. Une corrélation d’évènements a poussé ces étrangers à descendre dans la rue. Le plus marquant a sans aucun doute été une modification législative, dans le courant du mois de septembre 2013. Le gouvernement a adopté un amendement autorisant dorénavant les autorités d’incarcérer les immigrés pour une durée indéterminée dans un centre qu’ils appellent «  ouvert  », mais qui ne l’est nullement. Aux alentours de 2006, l’État israélien fait face aux premières arrivées massives...
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Élodie Francart


Auteur

Elle a passé six mois en Israël dans le cadre d’un stage. Elle fut, dans un premier temps, responsable de la communauté soudanaise à Tel Aviv et à Arad pour Amnesty International Israël, puis s’engagea de manière indépendante au sein des centres communautaires africains existants.