En 2013, la presse française a été le théâtre d’un débat autour du mot islamophobie, traduisant le malaise de certaines personnes à employer ce mot en raison de son sens ambigu et de l’instrumentalisation dont il peut faire l’objet. […] L’analyse de ces énoncés montrait une frontière claire entre les personnes qui employaient le mot islamophobie comme s’il désignait un phénomène de la réalité facilement identifiable et celles qui l’utilisaient avec précaution, souvent assorti de commentaires métalinguistiques.