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Iran. Une société en mouvement face au blocage institutionnel

Numéro 5 Mai 2001 par Pierre Vanrie

juillet 2016

Les élec­tions pré­si­den­tielles ira­niennes vont avoir lieu le 8 juin pro­chain. Au moment où ces lignes sont écrites, on ne sait tou­jours pas si l’ac­tuel pré­sident Moham­mad Kha­te­mi va se repré­sen­ter pour un nou­veau man­dat de quatre ans. Cela importe en fait assez peu dans la mesure où le pré­sident Kha­te­mi — dont les qua­li­tés intel­lec­tuelles et la sin­cé­ri­té des convic­tions huma­nistes et démo­cra­tiques sont indé­niables — n’est qu’un vec­teur du pro­ces­sus de trans­for­ma­tion sociale de l’I­ran, que rien ne semble pou­voir arrê­ter, et non sa cause ini­tiale. Le rôle de Moham­mad Kha­te­mi se “limite” dans ce cas à assu­mer une mis­sion his­to­rique de lan­ce­ment des réformes de la Répu­blique isla­mique, dif­fi­cile et frus­trante sur le court terme, mais qu’il choi­si­ra sans doute de conti­nuer à assu­mer pour quatre nou­velles années.