Inflation et indexation. Décoder le discours de la FEB.

Selon la FEB, le cout du ren­ché­ris­se­ment des pro­duits éner­gé­tiques et l’indexation des salaires cou­te­ront entre 50 et 55 mil­liards aux entre­prises. Selon la fédé­ra­tion patro­nale, sans aug­men­ta­tion des prix et/ou réduc­tion des inves­tis­se­ments, les béné­fices de 2022 et 2023 seront inté­gra­le­ment absor­bés par cette aug­men­ta­tion des couts. Dans le détail, la FEB a, sur la base des pré­vi­sions du Bureau fédé­ral du Plan, éva­lué que l’indexation des salaires fera aug­men­ter la masse sala­riale en moyenne dans le sec­teur pri­vé en Bel­gique de 6,5 % en 2022 et de 5,7 % en 2023, soit 12,6 % en cumu­lé sur la période 2022 – 2023 . Comme l’on pou­vait s’y attendre, la FEB embraie sur le carac­tère pré­ten­du­ment impayable de l’indexation auto­ma­tique des salaires. On pren­dra soin, bien enten­du, d’objectiver ces reven­di­ca­tions. Elles n’ont rien de spé­cia­le­ment évident.