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Images de Bologne : un mât de cocagne dans un brouillard épais

Numéro 9 Septembre 2002 - Enseignement-enfance par Jean-Émile Charlier

septembre 2008

La décla­ra­tion de Bologne n’a pu sus­ci­ter le ral­lie­ment mas­sif des auto­ri­tés aca­dé­miques que parce que ses objec­tifs affi­chés sont suf­fi­sam­ment vagues et que les moda­li­tés concrètes de leur mise en œuvre ne sont pas défi­nies. La com­pa­ti­bi­li­té entre des sys­tèmes très diver­si­fiés ne pou­vait que recueillir l’a­val d’ins­ti­tu­tions qui doivent doré­na­vant atti­rer des « clients » euro­péens et du Sud — ces der­niers, du reste, n’ont pas eu voix au cha­pitre. Si le sou­ci des auto­ri­tés aca­dé­miques était de se situer en bonne place dans la course, para­doxa­le­ment leur grand nombre risque de rendre ce sou­hait impra­ti­cable : seules des normes méca­niques pour­ront ren­con­trer la diver­si­té des adhé­sions. Or Bologne est un test de la capa­ci­té col­lec­tive à faire vivre l’u­to­pie d’un ensei­gne­ment « sans fron­tières » qui ne soit pas pilo­té par des techniciens.