La crise que traverse Haïti est le plus souvent vue à travers les lunettes néocoloniales. Au bord de l’implosion, le pays appelle un autre regard, arrimé à l’Histoire, à une écoute des protagonistes, et à une compréhension des enjeux de la lutte.
Le 10 mai dernier, la France commémorait la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition. L’occasion de corriger quelque peu, à la marge, l’occultation de la révolution haïtienne de 1804, qui vit, pour la première fois, d’anciens esclaves, se libérer, vaincre l’armée...
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Frédéric Thomas
Auteur
docteur en sciences politiques, chargé d’étude au Cetri – Centre tricontinental (www.cetri.be)
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