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Grandeur, décadence et transformations des contrediscours climatiques

ABO Numéro 07 – 2021 changement climatiquescepticisme - par Baptiste Campion -

Le discours climatosceptique a constitué, depuis les premiers temps du Giec, l’un des freins politiques à la prise de mesures fortes pour lutter contre le réchauffement climatique. Ces discours ont cependant de moins en moins d’impact dans le débat public. Et maintenant, que faire pour le climat ? Se méfier des mutations des discours sceptiques et plaidoyer pour une transition lente…

La publication à la fin de l’été d’un premier volet du sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a remis sur le devant de la scène politique et médiatique la question climatique, un peu éclipsée ces derniers temps par la pandémie de Covid-19. Ce volet, rédigé par le Groupe I du Giec [1], fait le point sur l’état des connaissances scientifiques sur le climat. Il en ressort, comme c’était déjà le cas dans le rapport précédent (2015) une confirmation de l’existence d’un réchauffement climatique...
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Baptiste Campion


Auteur

Baptiste Campion est docteur en information et communication de l’Université catholique de Louvain. Il travaille maintenant comme professeur et chercheur à l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales au sein du master en éducation aux médias. Ses travaux scientifiques ont principalement porté sur la communication éducative médiatisée, les effets cognitifs de la narration, les interactions en ligne et l’appropriation des technologies numériques, les transformations de l’expertise dans ce contexte particulier. À côté de ces travaux scientifiques, ces questions l’ont amené à réfléchir sur les conditions de la « démocratie numérique », de l’espace social dans une société hypermédiatisée ainsi que le rôle et la transformation des médias.