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Foucault, Bourdieu et la question néolibérale, de Christian Laval

ABO Numéro 5 - 2018 BourdieuFoucaultlivrenéolibéralisme - par Renaud Maes -

Lors de ses fréquentes interventions publiques, Corentin de Salle aboutit très souvent à la même assertion : « le néolibéralisme n’existe pas ». Si l’on peut aisément réfuter les arguments qu’il utilise d’ordinaire pour fonder son affirmation outrancière, la difficulté de certains de ses contradicteurs à le démonter trahit un véritable malaise théorique. En effet, la notion de « néolibéralisme » connait tant d’usages et de déclinaisons qu’il devient fréquemment difficile d’en définir précisément les contours. De ce flou résulte peut-être l’impression que, finalement, le néolibéralisme pourrait bien être une chimère — comme le prétend le philosophe libéral.

Lors de ses fréquentes interventions publiques, Corentin de Salle, directeur du Centre Jean Gol, l’institut d’études du Mouvement réformateur (MR), aboutit très souvent à la même assertion : « le néolibéralisme n’existe pas ». Si l’on peut aisément réfuter les arguments qu’il utilise d’ordinaire pour fonder son affirmation outrancière, la difficulté de certains de ses contradicteurs à le démonter trahit un véritable malaise théorique. En effet, la notion de « néolibéralisme » connait tant d’usages et de déclinaisons qu’il devient fréquemment difficile d’en définir...
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Renaud Maes


Auteur

Ancien rédacteur en chef de La Revue nouvelle.
Renaud Maes est docteur en Sciences (Physique, 2010) et docteur en Sciences sociales et politiques (Sciences du Travail, 2014) de l’université libre de Bruxelles (ULB). Il a rejoint le comité de rédaction en 2014 et, après avoir coordonné la rubrique « Le Mois » à partir de 2015, il est devenu rédacteur en chef de La Revue nouvelle en novembre 2016. Il est également professeur invité à l’université Saint-Louis (Bruxelles) et à l’ULB, et mène des travaux de recherche portant notamment sur l’action sociale de l’enseignement supérieur, la prostitution, le porno et les comportements sexuels, ainsi que sur le travail du corps. Il a été président du comité belge de la Société civile des auteurs multimédia (Scam.be).