Initialement rejeté par le mouvement des Indignés, car considéré depuis toujours comme une lutte secondaire et non universelle, le féminisme a fini par l’imprégner. Ses discours, idées et gestes quotidiens devinrent ainsi un axe transversal et essentiel du 15-M, indispensable à sa compréhension. Tant et si bien qu’aujourd’hui, c’est au sein du féminisme espagnol que l’on retrouve le substrat sur lequel, en 2011, naquit le 15-M. C’est d’ailleurs ce même féminisme qui, aujourd’hui, en contexte de crise, affronte la menace réactionnaire et fait barrage à une déferlante de politiques conservatrices.