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Entre policiers et victimes, un écart qui se creuse

ABO Numéro 04 – 2022 accueilpolicevictimes agression - par Emmanuelle Alves Da Silva -

La police s’est à de nombreuses reprises retrouvée pointée du doigt pour son incapacité à prendre en charge les victimes d’agressions racistes, homophobes et sexuelles. Emmanuelle Alves Da Silva, chercheuse à Unia, explique le décalage qui existe entre, d’une part, ce que les victimes attendent de la police et, d’autre part, la réalité complexe qu’est le travail policier. Outre l’état des lieux qui est effectué dans cet article, des pistes y sont proposées pour replacer la mission policière d’assistance et de protection au cœur du débat.

En tant qu’organisme public indépendant de lutte contre les discriminations, Unia [1] se trouve dans un jeu d’équilibriste, parfois inconfortable entre sa mission d’accompagnement des citoyens victimes et sa mission de passeur d’expertise, de constructeur de lien avec d’autres organisations. Nous recevons la parole de victimes de discriminations qui n’ont pas toujours bénéficié d’un accueil adéquat dans les commissariats et de victimes de violences policières ; mais notre travail est également de contribuer, modestement et dans le cadre de nos missions,...
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Emmanuelle Alves Da Silva


Auteur

collaboratrice du service Accompagnement et Formation d’Unia, en charge des collaborations avec la police intégrée, Emmanuelle.AlvesDaSilva@unia.be