L’ère victorienne est marquée par les premiers mouvements d’émancipation des femmes et la reconnaissance progressive de leurs droits civils. Parmi les manifestations de ce qui prendra le nom de féminisme à partir de 1894 [3], l’éclosion de formes de conjugalités audacieuses (à la suite de précédents notoires au siècle précédent, comme la relation que proposa Mary Wollstonecraft au peintre Henry Fuseli [4]) est une singularité remarquable peu soulignée. Mais au XIXe siècle ce qui attire un nombre grandissant de couples militants est moins l’adoption d’un mode de vie sulfureux que la recherche d’un idéal sociétal plus égalitaire.