Le paysage scolaire belge est quadrillé par des réseaux, dont les plus importants sont appelés communément « libre subventionné », « officiel subventionné » (communal et provincial), « officiel ». Ces fédérations de pouvoirs organisateurs sont nées des tensions idéologiques qui fragmentent le pays. Leurs composantes se sont constituées dans le moule juridique de la liberté d’enseignement. Après s’être affrontées, elles se sont partagé les ressources nécessaires à leur développement, grâce aux compromis négociés entre les piliers auxquelles elles se sont intégrées. Les réseaux se sont consolidés et se perpétuent aujourd’hui, quand bien même de telles structures peuvent paraitre anachroniques face aux multiples flux qui traversent la société.