Cet été, la Grèce a subi un feu nourri de critiques. Une fois encore. Non pas pour la gestion de sa dette publique, mais pour l’accueil déplorable qui est offert aux migrants et aux demandeurs d’asile. Au mois d’aout, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés est sorti du bois, pour marquer son soutien à des demandeurs d’asile iraniens en grève de la faim.De son côté, Amnesty International a publié un rapport, « Irregular migrants and asylum seekers, routinely detained in substandard conditions », dénonçant la détention de très nombreux migrants, dans des conditions déplorables.