Le changement de dénomination de ce que l’on appelait autrefois les « ateliers protégés » en « entreprise de travail adapté » (ETA), au milieu des années nonante en Belgique francophone, officialise dans les termes une lente évolution du secteur qui avait débuté des décennies plus tôt. Dans le contexte particulier de la Région bruxelloise, les ETA doivent affronter des réalités et des défis qui dessinent un parcours contrasté dans un univers quelque peu parallèle, qui conduit de bâtiments « éco-dynamiques » sur les hauteurs verdoyantes de Neder-over-Heembeek à de petits ateliers nichés dans de vieilles maisons de quartier, en passant par de grands hangars emplis de machines et de bruit.