En Belgique, la régulation de l’enseignement a toujours été hybride, composant une régulation de quasi-marché, des traits d’une régulation « bureau-professionnelle » (normes étatiques et autonomie des enseignants), et enfin, une régulation « communautaire » différenciant l’enseignement selon les communautés sociologiques d’appartenance (réseaux). L’évolution des modes de régulation du système en Communauté française va-t-il nous mener vers l’État évaluateur et un régime postbureaucratique ? L’alternative pourrait bien être soit de renforcer la bureaucratisation en la mixant avec certains traits de l’État évaluateur, soit de développer directement un système fondé sur diverses régulations par les « réseaux » ?