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Corriger la droitisation de l’Europe

ABO Numéro 05/6 Mai-Juin 2009 - par Olyeka Demugir -

En dépit de l’influence grandissante du Parlement européen, les élections européennes suscitent de moins en moins d’intérêt de la part des électeurs. La gauche a été majoritaire de 1995 à 2001 et on peut mettre à son crédit un certain nombre de progrès de l’Europe sociale et la fin de l’hégémonie de l’économie : le social et le développement durable ont été reconnus comme des facteurs de croissance. Cependant, les partis progressistes ne sont pas parvenus à montrer à des citoyens préoccupés par la crise que la politique européenne avait des répercussions positives sur leur vie. Depuis le retour de la droite, les aspects sociaux et environnementaux des politiques européennes ont été démantelés.

Le dernier sondage eurobaromètre [1] sur les élections européennes révélait que 53% des personnes interrogées n’étaient pas intéressées par le scrutin, que 16% confirmaient qu’avec certitude, elles ne se rendraient pas aux urnes et que 62% estimaient que leur vote ne changerait rien. Le paradoxe du Parlement européen Depuis le premier scrutin européen ouvert au vote universel, l’influence du Parlement européen n’a cessé de grimper et pourtant, faute de visibilité, le pourcentage de votants n’a cessé de refluer. Les décisions prises par les eurodéputés et...
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Olyeka Demugir


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