Corolles postdiluviennes
Eh bien pour finir,
Il n’aura suffi que d’un souffle
Pour te perdre dans l’éternité.
Il n’aura suffi que d’un espoir sans fin,
Pour ne jamais te retrouver.
Il n’aura suffi que d’un profond sommeil,
Pour ne jamais te réveiller.
Elle semble loin désormais.
Elle est ailleurs.
Les ornières n’en sont plus, les larmes non plus d’ailleurs.
Et moi, souvent, je vais, submergé, comme une épave,
T’attendre mélancoliquement joyeux
Là où je ne te trouverai pas.
Au moment où tu n’y (...)
Eh bien pour finir,
Il n’aura suffi que d’un souffle
Pour te perdre dans l’éternité.
Il n’aura suffi que d’un espoir sans fin,
Pour ne jamais te retrouver.
Il n’aura suffi que d’un profond sommeil,
Pour ne jamais te réveiller.
Elle semble loin désormais.
Elle est ailleurs.
Les ornières n’en sont plus, les larmes non plus d’ailleurs.
Et moi, souvent, je vais, submergé, comme une épave,
T’attendre mélancoliquement joyeux
Là où je ne te trouverai pas.
Au moment où tu n’y seras pas.
Car hélas, tu es passé de vie à trépas.