Arrêtée par deux référendums négatifs, la construction européenne appelle une suite. Peut-on attendre de ceux qui ont appelé au non qu’ils proposent une alternative au Traité constitutionnel mort-né ? Et qu’après avoir revendiqué cette « victoire », ils assument la responsabilité de ses conséquences ? Il vaut mieux sans doute partir d’un diagnostic de ce double échec et miser sur les hypothèses plus crédibles qu’il suggère.