Un gouvernement d’autant plus dangereux pour l’avenir de ce pays aux inégalités abyssales qu’il aura bénéficié cette fois-ci, à la différence du coup d’État de 1964, de l’onction du peuple pour mettre en œuvre son programme socialement rétrograde et politiquement liberticide, même si le nouveau président s’est engagé, publiquement, peu après l’annonce de sa victoire, à respecter la démocratie et la Constitution.