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Baudouin, du roi triste au souverain compatissant

ABO Numéro 4 – 2020 monarchieroi Baudouin - par Henri Deleersnijder -

Se remet-on jamais de son enfance ? Jamais peut-être autant que pour Baudouin une telle question n’a eu de pertinence.

Voilà, en effet, un fils de roi que tout destinait à avoir une existence choyée, mais qui, avant d’être amené à monter sur un trône trop tôt avancé pour lui, est frappé par le sort dès avant ses cinq ans : mort de son grand-père, Albert Ier, le 17 février 1934 à Marche-les-Dames ; le 29 aout de l’année suivante, c’est sa mère, la reine Astrid, qui meurt dans un accident de voiture à Küssnacht, en Suisse. Surviennent ensuite en 1940, dès la prime adolescence, les affres de la guerre : exode en France, puis en Espagne ; retour en Belgique occupée au mois d’aout,...
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Henri Deleersnijder


Auteur

licencié en arts et sciences de la communication, professeur d’histoire et collaborateur scientifique à l’université de Liège, auteur de nombreux ouvrages